Текст песни «Francis Lalanne - Mon Ami Le Kanak»

Tes anctres vivaient heureux sur leur terre patrie
Qu'un peuple venu d'autres cieux a voulu pour pays
On les a privs de leurs biens sans leur dire pourquoi
Leurs vies seraient celles des chiens, leurs anctres gaulois
Et voil qu'un jour tu le sais, sans comprendre comment
Ton sol est devenu franais, tes frres, ces chiens mchants
Qu'on accuse pour les noyer bien sr de tous les maux
En eux, ds lors, on ne voyait plus que des animaux.

Pardonne-la, pardonne-la, cette France t'a tout pris, pardonne-la
Pardonne ce monde qui n'a que des mots sans effet
Pour mettre fin, frre kanak, ce mal qu'on t'a fait
Pardonne-la, pardonne-la, cette France a compris, ne t'en fais pas
Et malgr le prix des souffrances que les tiens ont pay
Merci d'avoir t de France un certain douze Juillet.
[ Lyrics from: ]
Qui donc aujourd'hui le signale, il n'y a pas cent ans,
Qu' l'exposition coloniale on vit tes grands-parents
Au zoo dans une cage au sale entre singes et lions?
On pouvait lire "cannibales" au-dessus de ton nom
Qui donc aujourd'hui se souvient que l'on avait promis
Les parcelles du bien que les colons leur avaient pris
ceux qui voudraient bien partir pour se battre Verdun
Que lorsqu'on les vit revenir, on ne leur rendit rien?

Pardonne-la, pardonne-la, cette France est finie, pardonne-la
Pardonne ce monde qui n'a que des mots sans effet
Pour mettre fin, frre kanak, ce mal qu'on t'a fait
Pardonne-la, pardonne-la, la France d'aujourd'hui n'est plus comme a
Et malgr le prix des souffrances que les tiens ont pay
Merci d'avoir t la France un certain douze Juillet.


Aujourd'hui le temps a pass, les anciens sont en toi
Au fond les douleurs dpasses aux cris de ce jour-l
O dans le ciel de ce pays qui t'a perscut
Tu as fait se lever l'toile qu'on t'avait enleve

Regarde-la, regarde-la, la France d'aujourd'hui est comme toi
Pardonne ce monde qui n'a que des mots sans effet
Pour mettre fin, frre kanak, ce mal qu'on t'a fait
Regarde-la, regarde-la, cette Caldonie te reviendra
Et mme s'il est de la France sur ton maillot bleu
On ne dira jamais Christian, mais toujours Karembeu.