Тексты песен «Jean Guidoni»

J'ai rencontr? souvent Dans l'?paisseur des villes Des types comme toi Errants sous les n'ons Des fugueurs de partout D'Asnieres ou de Belleville Qui cherchent dieu sait quoi Et ne sont qu'un pr'nom Ils marchent sur un...

Alors je me suis assis Sur une chaise basse et j'ai regard? Autour de moi cette chambre que je croyais reconna'tre Et, qui, pourtant aujourd'hui me semblait ?trange, ?trang're, Vaguement hostile comme s'il s'y ?tait...

Pour que le r've soit r'alit? Dans le silence s'?l've un cri Vouloir mourir ? tout prix Cas particulier S'endormir enfin ? jamais Faire taire au fond de soi Celui qui fait semblant de vivre Cas particulier Se retourner...

Un port harass? de brume Un colt acier dans la nuit Une silhouette de plumes Qui au fond des docks rugit Pour dire que tout est fini Dans ce corps ? la d'rive Ce sont des choses qui arrivent Mon amour ne me laisse.....

Je ne croyais plus pouvoir aimer un ?tre humain Avant que je n'aie vu sous la lumi're verte Tes longs cheveux dor's et ta poitrine ouverte Il en est tant pass? de corps entre mes mains Mais j'ai compris que toi sans que...

Par les rues Je te sens partout Comme le chien qui sent la chienne Je m'embusque dans le bistrot aux vieux n'ons violets M'?corcher les yeux ? tes volets Tu es l?, je sais, sous un autre homme Qui te fait l'amour Je...

Tu m'as dit Comme on lancerait un d'fi Je te ferai aimer la vie Et tu m'as dit m'me Je t'aime Tu as mis Dans mon coeur et dans mon lit Les redoutables folles De mon cent-milli'me Po'me Mon amour Tu as brouill? mon...

La premi're fois que je l'ai vue C'?tait l'heure des poubelles Elle marchait au milieu de la rue L'air hautain et rebelle Boucl'e dans un imper d'argent Sur des talons aiguilles Elle semblait ne pas voir les gens Et...

Je trouve ??, comment dire, d'un go't ?pouvantable... Pour l'Occident chr'tien, cher ami, nous luttons! Tu veux rester l? ou tu veux changer de table? Craignez pour le dollar un retour de b'ton Elles sont en pur croco...

Moi je marche dans les villes Les banlieues les bidonvilles Sur le pav? des ports Et sur l'asphalte vil Visitant le d'cor Des amours difficiles Moi je suis l'amateur d'ombres L'explorateur des d'combres Le croiseur du...

Je pourris Camarade De vivre sans comprendre De n'?tre s'r de rien Sur ces chemins de cendres A tendre encore une main A quinze ans Camarade On parlait de l'amour Le Dimanche muet Au visage tendu Nous attendions le...

Les p'tales des pavots rouges Volent et s'enroulent A mes pieds nus Ancr's dans une terre Dont je ne connais Aucun des myst'res Les vagues de la mer noire Glissent et s'enragent A mes doigts nus Trempant dans cette...

Les caveaux de famille ont de pesants myst'res Qu'il vaut bien mieux parfois laisser dormir en paix Il faut laisser le droit aux a'eux de se taire Accepter leur baiser et leur silence ?pais Car s'il vous prend l'envie...

C'est dans un cin'ma Que tout a commenc? Le hasard a ses lois Qu'on ne peut d'tourner Le ciel ?tait br'lant En cet ?t? ?trange Les murs ?taient suintants Et je cherchais un ange Un visage et un corps o je...

Les concubines de la gloire Bronzent leur petit cul Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir De Matignon ? l'Elys'e Elles baladent leur teint h'l? Sous des tailleurs past'llis's D'un ?il barbare et avis? Si elles...

Je n'avais jamais eu de chambre ? moi Ni seulement L'un de ces lits o? - dit-on - l'on se noie dans Des draps blancs Je n'avais jamais eu que des divans Des lits ?troits Que des couches o? l'on dort comme en plein vent...

J'ai trouv? Au march? aux puces de l'amour Une machine ? souffrir Le vendeur m'a dit Prenez-la Prenez-la pour rien Je vous l'offre Elle n'a pas l'air, comme ?a Mais avec elle vous pourrez souffrir Tout votre saoul...

J'reviens demain ou jamais plus Mon bel amour de l'Alcazar Ma mort inconnue J'ai d'avance perdu la m'moire A trop laisser tra'ner mon coeur Sur tant de trottoirs Marseille, ville sans fronti'res Cit? des anges et des...

Le soleil sur la verri're Fait des dessins sur ta peau Derri're les ombres de travers Bat le coeur d'un jour nouveau Bris? comme feuille de th? Tu ris du plateau renvers? Fou, ce cri qui me rend beau, Gouttes de larmes...

Y a dans tes yeux de la lumi're L'espoir de pouvoir encore faire L'?t? au milieu de l'hiver On ne voit rien de la mis're Quand les oiseaux volent ? l'envers C'est dans une chambre d'h'pital Traqu? par un mal infernal...